Salon de lecture /Philippe Delerm / Elle marchait sur un fil

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J’ai trouvé dans ce livre l’écho sourd de quêtes impossibles à réaliser. Il résume toute la tragédie de l’engagement seul contre tous, dans cette sorte de fuite en avant hallucinée, sans espoir de retour. Le manque de foi dans le regard des autres, le manque de soutien devant le choix, atypique et intransigeant. La différence finit par tuer. La création ne peut-elle se repaître de rien d’autre que de sueur, de larmes et de sang ? Le bonheur, la réussite ne peuvent-ils se repaître uniquement de reconnaissance post-mortem ? « Chaque vie mérite sa musique »…

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